Courts métrages géorgiens

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A propos

Le public embarquera dans un voyage cinématographique à travers une sélection de courts métrages géorgiens créés par de très jeunes réalisateurs – une nouvelle génération prête à redécouvrir la tradition du cinéma géorgien. Créatifs, audacieux et ambitieux, ils sont la voix artistique de leur époque et n’hésitent pas à se remettre en question, à creuser toujours plus en profondeur et à revisiter la narration audiovisuelle dans leur patrie. Les quatre films sélectionnés se sont tous fait remarquer sur la scène internationale: ils ont été présentés en première dans le cadre des sélections officielles des festivals de Cannes, de Sundance et de Locarno, entre autres. Ces jeunes réalisateurs n’ont pas peur de porter un regard critique sur les heures les plus sombres – mais aussi les moments les plus précieux – du passé et de briser les stéréotypes au niveau systémique et humain.Ce programme de courts métrages permettra de mieux comprendre les défis sociaux et politiques auxquels la société géorgienne est actuellement confrontée. Ces films reflètent l’urgence d’une métamorphose systémique du pays et le rôle important joué par chaque être humain dans la transformation des valeurs sociétales de la Géorgie d’aujourd’hui.Father - Data PhirtskalavaLado a dix-neuf ans lorsque son père rentre à la maison de façon inattendue après une très longue absence. Le jeune homme essaie désespérément d'obtenir des réponses, mais en vain. Lorsque son père repart, Lado retourne à sa vie de criminel, avec son frère cadet. Lethe (Fortnight) - Dea KulumbegashviliAu bord de la rivière de l'oubli, un cavalier solitaire traverse un village où les enfants jouent avec des désirs cachés, les adultes se livrent à une célébration tandis que la violence et l'amour expriment les instincts de la vie.Fatherland - George Sikharulidze En 2016, à l'occasion du 63e anniversaire de sa mort, les fidèles de Staline se rassemblent devant son lieu de naissance en Géorgie pour exiger sa canonisation. Puis quelque chose de troublant se produit.Animal - Amiran Dolidze (GE, 2019, 30')Dans la rue d'une banlieue sombre, quatre bons à rien traînent et ne font rien, mais l'un d'eux ne ressemble pas aux autres. C'est lui qui découvre que le monde est une lutte pour la vie, où les frontières entre les hommes et les animaux sont mortellement floues.
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