De Lubaki à Mode Muntu - La peinture congolaise (1926-1960..)

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A propos

De Lubaki à Mode Muntu (1926-1960...)
Dans le cadre de Winter BRUNEAF de janvier 2020, la galerie Ambre Congo organise le quatrième et dernier volet de ses expositions sur la peinture congolaise, illustrant par une sélection d’œuvres choisies, toutes issues de la collection privée de Pierre et Elisabeth Loos, les débuts de l’histoire de cette peinture au Katanga et au Kasaï, «de Lubaki à Mode Muntu (1926-1960...)».

C’est en 1926, qu’un jeune agent colonial belge, Georges Thiry, découvre à Bukama des peintures qui le fascinent sur les murs des cases. Il y rencontre l’auteur de ces fresques, le peintre Lubaki, lui fournit du papier et des couleurs à l’eau et lui demande de peindre sur ce nouveau support les sujets traditionnels qu’il avait l’habitude de peindre les cases. S’entremêlent ainsi la vie de la brousse, tant la faune que la flore, la vie des autochtones, ainsi que celle des blancs avec leurs apports technologiques. En contact avec Gaston-Denys Périer à Bruxelles, il lui envoie les aquarelles que ce dernier parvient à faire exposer en été 1929 au Palais des Beaux-Arts, lors de son inauguration. C’est également en 1929, alors que Thiry est en poste à Mweka, dans le Kasaï occidental, qu’il rencontre un second peintre de case, Djilatendo, avec lequel il renouvelle l’expérience. D’un style très différent, Djilatendo peindra également des scènes de la brousse ou de la vie quotidienne, souvent inspirées par les contes ancestraux, mais s’illustrera aussi par des compositions géométriques aisément comparables aux textiles Kuba. Ces deux artistes sont les «précurseurs» les plus connus, mais il y eu quelques autres noms comme Ngoma, Massalay ou encore Manpinda.

Cet intérêt pour la peinture congolaise s’estompa à partir de 1934-35 jusqu’au lendemain de la seconde guerre mondiale. Dès 1946, Pierre Romain-Desfossés fonda à Elisabethville (actuelle Lubumbashi) un atelier pour accueillir de jeunes artistes auxquels nous avons consacré les trois premières expositions. En 1951, un artiste belge, Laurent Moonens fonda lui aussi à Elisabethville un second établissement, l’académie des Beaux-Arts, visant à prodiguer aux élèves un enseignement officiel. Il remarqua très vite les aptitudes innées de quelques étudiants auxquels il permit, tout en les maintenant dans une structure scolaire, de travailler à part et de s’exprimer librement, s’inspirant directement de la méthode appliquée par Pierre Romain-Desfossés dans l’atelier du Hangar. C’est ainsi qu’à l’instar des disciples de Pierre Romain-Desfossés, les élèves de Laurent Moonens purent développer leur personnalité, leur style et un univers pictural qui puisait son inspiration au coeur d’une culture résolument africaine. Parmi les élèves talentueux de la première heure, citons François Amisi, Alphonse Djumva, Joseph Kabongo, Celestin Kabuya, Jean Bosco Kamba, Henri Kazadi, Edouard Tshilolo, Floribert Mwembia et Modeste Ngoy Mukulu Muntu, plus connu sous le nom de Mode Muntu.
Leur production ne s’arrêta pas en 1960, d’autres suivirent et aujourd’hui encore, l’académie qui a été renommée «Institut des Beaux-Arts de Lubumbashi» continue à former des artistes.

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