En plus d’être un musicien majeur d’aujourd’hui, le pianiste anglais Paul Lewis est un ami du chef gantois Philippe Herreweghe. Tous deux se retrouvent sur notre scène le temps d’un concerto à savoir, le merveilleux et délicat Concerto pour piano n° 27 de Mozart. Dernière réalisation de ce dernier en tant que soliste, cette œuvre est traversée d’ombre et de lumière, faisant ainsi cohabiter la légèreté et l’intériorité caractéristiques de son compositeur. Autre univers, autres caractères, la Maurerische Trauermusik (musique funèbre maçonnique) rappelle par son intensité et son ancrage dans la tradition polyphonique l’ampleur dramatique du célèbre Requiem. Enfin, place aux sonorités veloutées exhalées par la sublime et poétique Deuxième Symphonie de Brahms.