Le piano clame le chant du beau Narcisse. Depuis les autres instruments, la nymphe Écho, métamorphosée en voix le réenchante. Écho amoureuse de Narcisse, amoureux de lui-même, la repousse et l’ignore. Il y a quelqu’un ? – quelqu’un Rejoignons-nous – Rejoignons-nous. Je mourrai avant que tu ne disposes de moi – Que tu ne disposes de moi Hélas – Hélas Narcisse dans son reflet sonore croit entendre une parole autre, funeste illusion, qu’Écho la résonante électro dissipe : Narcisse entend son propre son. Restera une fleur au cœur safran entouré de pétales blancs.