En 1948, grâce à ses quatre derniers lieder, Richard Strauss permet à l’art du lied romantique de s’éteindre avec profondeur dans un magnifique crépuscule rougeoyant. C’est l’œuvre parfaite pour conclure notre série de concerts consacrés à Tchaïkovski et Strauss. La soprano Sally Matthews, qui débutera un mois plus tard dans Der Rosenkavalier de Strauss, collaborera avec l’Orchestre de la Monnaie et Alain Altinoglu pour cet alliage merveilleux de joie et de désespoir, qui trouve son digne pendant dans la Quatrième symphonie de Tchaïkovski. Ce sera aussi l’occasion de la première belge de Waves, le nouveau concerto pour orgue de Pascal Dusapin. Une soirée musicale de qualité en perspective.