Sa voix coule de source. Sa technique et sa profonde musicalité font de Philippe Jaroussky l’un des plus grands contre-ténors actuels. À ces qualités s’ajoute une générosité débordante particulièrement palpable lors de ses concerts. Après nous avoir servi des arias virtuoses de Händel et Vivaldi la saison dernière, Jaroussky explore l’oratorio du XVIIIe siècle sous le titre d’È morto il mio Gesù. Lors de son concert, il interprétera avec son aisance caractéristique une sélection d’arias de Caldara, Bononcini, Hasse et Fago.