A propos
«?Qu’est-ce qui fait qu’Angela est Angela???», s’interrogent la metteuse en scène allemande Susanne Kennedy et l’artiste multimédia Markus Selg. Pour tenter d’y répondre, i·els s’emparent de l’existence d’Angela comme d’un matériau dramatique. I·Els la suivent de la naissance à la mort et au-delà, et proposent un voyage qui l’accompagne à travers toutes les situations du quotidien?: la maladie et la guérison, le réveil et le sommeil, la naissance et l’accouchement, le vieillissement et la mort. Avec une hypothèse, celle qu’Angela est constituée à partir de millions d’expériences et qu’une partie d’entre elles reflète ce que les autres lui ont raconté. Angela ne serait, finalement, qu’une étrange boucle, une séquence sans fin.
Susanne Kennedy et Markus Selg construisent leur travail en explorant le nouveau rapport de force qui existe entre corps, objets techniques et machines. Habité·es par une esthétique post-humaniste et une approche multimédia, i·els utilisent l’augmentation apportée aux acteur·ices par les jeux de masques, les dialogues en playback ou les «?doppelgängers?» du folklore germanique. Angela (a Strange Loop) propose ainsi une plongée dans la question phénoménologique de l’identité et de la conscience. À travers ce spectacle, Susanne et Markus nous aiguillent vers une des questions fondamentales de l’existence?: quelle est la nature de la réalité et qu’est-ce que «?je?» représente??
Première
Coréalisation Kunstenfestivaldesarts, Théâtre National Wallonie-Bruxelles
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