Dans sa folie des grandeurs, le bourgeois Pacarel veut imposer une partition de sa fille à l’Opéra de Paris. Son plan ? Engager le ténor le plus en vue du moment. L’arrivée d’un jeune homme – la star, sans doute ! – va provoquer un tourbillon de quiproquos presque surréaliste. Dans un décor chatoyant, huit comédiens complices donnent vie à ce petit monde ridiculement sympathique qui risque de déchanter… pour notre plus grand plaisir. Virtuosité de langage, malentendus en chaîne et mécanique comique implacable : un Feydeau en or ciselé pour ce savoureux vaudeville. C’est vif, absurde, acide… et très drôle !
Rythme endiablé, jubilation évidente. Le formidable Arthur Marbaix est comme l’œil de la tornade. Autour de sa personne, d’une arrogance candide, gravitent des personnages névrosés, toniques porte-étendards de la bêtise et de l’aveuglement d’un petit monde vaniteux.
Le Soir, Catherine Makereel, 27/11/19
Fin, drôle, cocasse et plein d’esprit, ce Chat en poche fait que vous ne serez pas déçu de la marchandise.
La Libre, Stéphanie Bocart, 28/11/19