Le collectif bruxellois revient avec des morceaux toujours plus acidulé et funky !
Il y a cinq ans, Great Mountain Fire squattait un espace hors du temps. Replié sous les boules de l’Atomium, le collectif bruxellois occupait alors les vestiges de l’Expo 58. Après y avoir enregistré l’album « Sundogs », la formation s’est retirée dans une grande maison en bois, en périphérie de la capitale européenne. C’est là, loin du fracas de la grande ville, que les cinq musiciens ont planté les fondations de « Movements », un troisième essai à la genèse nomade. D’une villa perdue dans les dunes à un salon métamorphosé en studio d’enregistrement, le disque a vu du pays. Certains morceaux sont même nés dans l’intimité de lieux confinés, des petits espaces qui, d’une façon ou l’autre, ont redéfini l’aire de jeux des musiciens. Si Great Mountain Fire partage des accointances avec Tame Impala, Parcels ou Metronomy, les chansons du nouvel album regorgent de trouvailles piochées à la source, sur des microsillons de collection et autres trésors glanés dans les contre-allées d’un funk millésimé.