Depuis des mois, Antoinette attend l’été et la promesse d’une semaine en amoureux avec son amant, Vladimir. Alors quand celui-ci annule leurs vacances pour partir marcher dans les Cévennes avec sa femme et sa fille, Antoinette ne réfléchit pas longtemps : elle part sur ses traces ! Mais à son arrivée, point de Vladimir - seulement Patrick, un âne récalcitrant qui va l'accompagner dans son singulier périple.
Véritable ode à la marche, à la rencontre, à l’écoute de l’autre, Antoinette dans les Cévennes est aussi un film qui prend le temps de rendre ses personnages attachants. Et Laure Calamy offre sans nul doute une fraîcheur et une force à ce personnage de femme en partie blessée.
De situations cocasses en moments plus poétiques, le film parvient à trouver son équilibre, sans jamais nous dire où il va. Il y a une véritable émotion qui naît et qui se détache de l’artificiel. Si des phrases aussi banales sont prononcées que « ce n’est pas le but qui compte, mais le chemin », ici ces mots prennent tout leur sens.
https://www.youtube.com/watch?v=qsbBWaCKlW4