Chro no lo gi cal est pense? comme un concert, une partition où les voix et les corps échangent un dialogue sensible dans une tension d’autant plus étrange que la ventriloquie, dont Yasmine Hugonnet partage la pratique avec ses deux interprètes, crée un écart entre le visage et le son.
Actions, gestes et formes apparaissent très naturellement insolites, dans un espace scénographié comme une chambre d’écho où les présences et les inflexions sonores se répercutent d’un plan à l’autre. Une brèche est ouverte dans la durée, des forces germent et se déploient, invisibles et décisives.