Sur la tombe de sa maman, dans le cimetière d’un village de Calabre, Giuseppe dit Peppino se raconte et confesse enfin ce qui jusque-là avait été indicible : il est un homme qui aime les hommes. Dans un flux de paroles ininterrompu, il ravive les souvenirs, les plus heureux comme les plus tristes : les premières aventures sexuelles, le grand amour, les amitiés qu’on n’oublie pas, mais aussi la honte, les insultes, le désir de « rentrer dans la normalité », de pouvoir vivre sa vie sentimentale et sexuelle au grand jour et non dans le secret.
À travers la petite histoire, celle de Peppino, la pièce pointe sans détours mais aussi avec humour et sensibilité une question qui traverse la grande Histoire : la liberté d’aimer qui on veut.