En gravant, Charlotte Massip va chercher les détails dans la vérité. Elle cisèle, orne, figure et défigure, éparpille ou assemble, dissèque ou mécanise ses sujets. Textures, peaux, nervures ou fibrilles lui font l’effet d’une frontière fragile et décisive avant la descente vertigineuse dans les profondeurs. La gravure comme un geste délicat et chirurgical, net et sans retour, aux effets toujours un peu mystérieux, entouré d’une aura de légèreté, de volupté et d’humour.