De 1945 à 1948, plus de 60.000 prisonniers de guerre allemands, cédés par les Alliés au gouvernement belge, participent à la « bataille du charbon » dans les mines du Limbourg, de Liège et du Hainaut. D’autres, inaptes aux travaux miniers, travaillent dans les forêts ardennaises, dans les fermes, ou encore au déminage de la côte belge et de l’Ardenne. Après leur libération, en 1947 et 1948, la plupart rentre dans une Allemagne en ruines alors que d’autres choisissent de rester en Belgique et s’y bâtissent un nouvel avenir.