Seven pour sept corps comme un chiffre impair affirmant l’asymétrie et donnant à voir l’édification quasi-architecturale des liens. L’ensemble des présences crée un équilibre de correspondances et de mondes en mouvement. Apparition, disparition. Soutien, abandon. Démarrages, immobilisations. Le même, le multiple. Avec une naturelle subtilité, les contrastes opèrent et les apparences troublées emmènent au-delà de la vision.
Le Festival poursuit sa présentation du travail de Yasmine Hugonnet, qui trouve ici un aboutissement dans l’amplification des questions sur l’organicité interne du corps et les significations symboliques ou évocatrices des affinités que les danseurs tissent entre eux à travers l’espace.