Warché : Lina Ghotmeh, Emilija Škarnulyte et Sara Ouhaddou // Vernissage

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A propos

La Fondation met en avant les pratiques artistiques pluridisciplinaires et notamment le dialogue entre les arts visuels et les savoir-faire.
A partir de 16h le mercredi 7 septembre, venez à l'ouverture de l'exposition Warché (chantier en arabe) curatée par Anissa Toutati qui nous invite à travers l’architecture et les arts visuels à questionner notre rapport au temps comme témoin de notre passage sur terre.

L'exposition s’articule autour de l’histoire personnelle de Lina Ghotmeh,, architecte originaire de Beyrouth, invitée à réaliser sur place un dispositif immersif en briques issues de productions locales, où l’architecture est pensée comme « un rapport permanent à l’histoire, aux vestiges du passé et au sous-sol ». Deux artistes contemporaines accompagnent sa recherche : l’artiste lituanienne Emilija Škarnulyt? apparaît comme une intermédiaire entre la nature et la technologie, entre des créatures humanoïdes ou non. Le paysage vidéo et sonore immersif « Sunken Cities » confronte des structures désaffectées enveloppées de mythes, marquées par la décadence, notamment ici avec une figure de sirène jouant un rôle de contre-mythe. Son œuvre donne l’impression d’explorer ces villes englouties avec une vision rétro-futuriste de notre planète dans laquelle la race humaine aurait disparu et la nature reprit le dessus.
Sara Ouhaddou, artiste française d’origine marocaine, récupère des plans de dessins de géométrie islamique et les déconstruit afin de créer de nouvelles formes : un alphabet géométrique. Dans ce processus, elle s’inspire d’architectures, de l’écriture arabe ou de symboles berbères issus de l’artisanat et crée des aquarelles, des morceaux de ciel.


-- EN --

The Foundation promotes multidisciplinary artistic practices, especially the dialogue between visual arts and crafts.
On Thursday, September 8, come discover the exhibition Warché (Arabic for "construction site") curated by Anissa Touati which invites us through architecture and visual arts to question our relationship to time as a witness to our passage on earth.

The exhibition revolves around the personal story of Lina Ghotmeh, an architect originally from Beirut, who was invited to create an immersive device in bricks from local production, where architecture is thought of as "a permanent relationship to history, to the vestiges of the past and to the subsoil". Two contemporary artists accompany his research: the Lithuanian artist Emilija Škarnulyt? appears as an intermediary between nature and technology, between humanoid and non-humanoid creatures. The immersive video and soundscape "Sunken Cities" confronts disused structures shrouded in myth, marked by decadence, particularly here with a mermaid figure playing a counter-myth role. His work gives the impression of exploring these sunken cities with a retro-futuristic vision of our planet in which the human race would have disappeared and nature took over.?
Sara Ouhaddou, a French artist of Moroccan descent, recovers blueprints of Islamic geometric designs and deconstructs them to create new forms: a geometric alphabet. In this process, she is inspired by architectures, Arabic writing or Berber symbols from crafts and creates watercolors, pieces of sky.

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