Saule, le surdoué du partage, revient frapper à nos coeurs : attendez-vous à des tendresses, des cavalcades, des cuivres, quelques larmes, des amertumes, de la lumière, une valse, et partout, partout, de la beauté.
Avant même que vous n’ayez écouté la première chanson, ce titre, « Dare-dare », vous raconte deux histoires. D’abord le « dare-dare » littéral de l’urgence, de l’envie impérieuse, celle de donner de la musique aux gens (qui en ont légèrement besoin : vous l’avez bien regardée, la conjoncture ?). Et puis, parce que Saule (Soul) adore faire ricocher les doubles sens dans nos cervelles, il y a « to dare », en anglais : pour l’audace. L’audace de franchir le cap d’une écriture renouvelée, mordante, parfois plus âpre, celle d’un auteur profondément singulier, affranchi des suavités rassurantes de la pop.