John Neschling met à l’honneur deux héros sombres du Romantisme européen : le cavalier impie de César Franck et l’infatigable séducteur Don Juan, vu par Richard Strauss. Quant à Nelson Goerner, il chevauche l’indomptable Deuxième Concerto de Brahms (1881), œuvre monumentale où la partie pianistique prend des proportions symphoniques et semble fusionner avec la masse orchestrale.