Partition testamentaire quasiment autobiographique, la Symphonie « Pathétique » (1893) est le chant du cygne de Tchaïkovski. Le dernier mouvement justifie à lui seul son titre, tant le long adagio éploré, tout en tensions, résonne comme un requiem intime. Prix de la Presse et du Public au Concours Franz Liszt 2018, la pianiste géorgienne Nino Gvetadze se mesure à l’œuvre la plus populaire du dernier grand romantique hongrois (Ernö Dohnányi), véritable feu d’artifice orchestral composé à partir de la chanson « Ah ! vous dirais-je, Maman ».