Midi de la poésie /N'ayez pas pitié de moi

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Il y a un peu plus de cent ans, une floraison littéraire et artistique extraordinaire se produisait un peu partout en Europe. Elle prit en Russie le nom d’Age d’Argent. Apparurent alors des poètes qui traversèrent les années tumultueuses et terribles de la Révolution russe. Et beaucoup en moururent. De faim, de chagrin, déportés ou assassinés. Persécutés. Terrorisés. Tous. Des poètes de talent, il y en eut beaucoup. Mais des génies, Il y en eut, dit-on, quatre. Boris Pasternak, le prix Nobel au beau visage, Marina Tsvetaeva, la farouche. Ossip Mandelstam, le poète mort en 1938 pour un poème qui avait fortement déplu à Staline, et son amie, Anna Andreievna Akhmatova dite la Sapho du Nord, surnommée aussi Anna la Bouche d’or de toutes les Russies, ou la Muse des pleurs, et qui exaspéra plus d'une fois le tyran et ses sbires, Jegov, Beria, Jdanov et les autres, pour qui elle était, mi-nonne mi putain, une sorcière. C’est d’Anna Akhmatova dont nous parlerons ici. Et à travers elle, d’un demi-siècle sanglant et déchirant, d’un peuple torturé, de deux guerres, et d’une oeuvre à qui reste le dernier mot. Elle porte entre ses sourcils l'angoisse des siècles, dit d’elle son premier mari, le poète Nicolas Goumiliev. Et pourtant, elle ressemble à tout un chacun et si ses poèmes sont des poèmes d’amour, la tragédie collective qu’elle traverse avec son peuple est le fil rouge de son œuvre. Une tragédie qu’elle prophétise dès ses premiers poèmes.   Geneviève Brisac, normalienne et agrégée de lettres, diplômée de philosophie, a enseigné en Seine-Saint-Denis, a été critique littéraire au Monde pendant une vingtaine d’années, et collabore depuis dix-sept ans à France-Culture. Elle est l’auteur de Petite (1994), et de Week-end de chasse à la mère (prix Fémina 1996) de Une année avec mon père (prix des éditeurs 2013). Elle a publié une quinzaine de romans et d’essais, pour la plupart parus aux Editions de l’Olivier. Elle a également coécrit le scénario du film « Non ma fille tu n’iras pas danser » de Christophe Honoré (2009). Aminata Abdoulaye Hama, née au Niger. Son parcours d'actrice commence en 2008 aux Récréatrales de Ouagadougou. En tournée en Suisse, Isabelle Pousseur l'invite à jouer dans sa mise en scène du « Songe d'une nuit d'été » au Théâtre National Wallonie-Bruxelles. En 2013, Aminata entre à l'INSAS et s'installe à Bruxelles pour une nouvelle vie. En 2018, elle travaille, avec Isabelle Pousseur, sur « J'appartiens au vent qui souffle », un seul en scène autobiographique. Depuis, elle travaille sur de multiples projets avec les metteurs en scène Laetitia Ajanohun, Hakim Bah, Christine Delmotte et Florence Klein.
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