Rocher de Gibraltar entre les sexes Jean Racine

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Si le poème Racinien condamne les amants à demeurer sur « Des bords opposés », la narratrice naufragée de « Titus n’aimait pas Bérénice » cherche le détroit par lequel se réconcilier avec l’autre bord, le masculin qui l’a meurtrie. Évoquer Gibraltar, c’est bien sûr se mettre immédiatement sous l’aile de Duras mais le roman s’en choisit une autre, moins évidente, naturellement plus étrangère, celle d’un poète tragique et janséniste admis à la cour du roi Louis XIV, fleuron du patrimoine classique et indéboulonnable statue de la culture française. Racine.

En regardant le poète vivre, grandir et créer, le roman imagine le laboratoire de son intelligence, de sa vision du chagrin et de la détresse de l’amour. Se mettant ainsi dans ses pas, il tente une approche de la langue qu’il formule lentement, une immersion dans le poème dramatique en cours d’élaboration dans la solitude de l’écriture mais aussi dans l’enceinte du théâtre.

Nathalie Azoulai est l’autrice de dix romans dont « Titus n’aimait pas Bérénice », lauréate du prix Médicis en 2015 et publié aux éditions P.O.L. Elle a écrit également pour la jeunesse, la radio et le théâtre. Une adaptation de son roman « Clic-clac » sera créée par le Théâtre national de Rennes et le Théâtre du Rond-Point à Paris en décembre 2020, avec Marie-Sophie Ferdane et Xavier Gallais.
Son dernier roman paru s’intitule « Juvenia » (éditions Stock).

Romaniste, issue du Conservatoire de Bruxelles, et formée aux Ateliers de
la chanson, France Bastoen a abordé dès ses débuts à L’Infini Théâtre et en sa compagnie durant de nombreuses années des rôles de répertoire comme Hermione dans « le conte d’hiver », Silvia dans « le jeu de l’amour et du hazard », l’infante dans « Le Cid »...
De nombreux spectacles jalonnent sa carrière parmi lesquels « Abattage ritual » de Gorge Mastromas, « Après la fin » de Denis Kelly avec Jasmina Douieb, « Les femmes savants » avec Frédéric Dussenne, « Les mains sales » et « Bruxelles printemps noir » avec Philippe Sireuil, « Tailleur pour dames », « Caligula » ou « Villa dolorosa » avec Georges Lini. Au cinéma on retiendra Babeth dans « la face cachée » de Bernard Campan aux côtés de Karin Viard. Et c’est avec la metteuse en scène Dominique Serron qu’elle a exploré pour la première fois la figure mythique de Marilyn Monroe dans un solo joué et chanté, « No body else»...

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