Les œuvres exposées, loin d’être divorcées du réel, sont les résonateurs d’un monde ébranlé et en mutation où le thème de la nature semble regagner du terrain dans la pensée contemporaine, -à l’instar de l’écophilosophie placée sur le devant de la scène actuelle.-
L’expression tautologique « Vie vivante » retenue comme intitulé pour unir ce duo d’artiste, est empruntée au philosophe du XIXe siècle Henri Bergson, et revient à la genèse de cette « idée de vie » décelée dans chacune des deux œuvres.
C’est en inscrivant ces dernières dans ce champ de la philosophie encore et toujours (et plus que jamais !) opérant que lesdites œuvres ressortent investies d’une mission qui, loin de toute logique mercantile de l’art, nous donne l’élan et le courage nécessaire de braver ce futur à l’aspect effrayant.[1]
V.Konetzki