Et si la liberté, c’était de voir les autres possibles? Si ces autres possibles étaient cachés juste là, ici et maintenant, à portée de corps et d’imagination? S’il nous suffisait d’écouter attentivement pour les entendre murmurer et les suivre?
S’asseoir en cercle. Au centre, en guise de flamme, il y a une femme, un enfant, un animal, un miroir. Quelqu’un qui se propose d’être à l’écoute de l’instant présent et de l’instinct qui nous habite, pour dialoguer avec ce et ceux qui l’entourent, en improvisant. Il y a des ombres et de la lumière, des cailloux, un corps en mouvement, des feulements et tout ce qui se tissera entre nous, ce qui se racontera en nous dans ce présent commun.
Sur le chemin j’ai ramassé des cailloux est un prétexte à être ensemble et (s’) écouter, le temps d’une trêve. Dans une explosion silencieuse, redécouvrir qu’à chaque instant, tout se transforme, tout est multiple et encore possible.