Après Ceux que j’ai rencontrés ne m’ont peut-être pas vu, le Nimis Groupe interroge cette fois les dispositifs d’enfermement des étrangers et les rouages du travail humanitaire.
Préoccupé par les enjeux liés à la migration, le collectif se penche sur le fonctionnement des camps et centres d’?«?accueil?» de réfugiés, l’accroissement des nouvelles technologies dans la gestion de ces exilés et leur processus de déshumanisation. Basé sur de nombreux témoignages (détenus, travailleurs sociaux et humanitaires, juristes…) et portant sur le plateau des personnes exilées, Portraits sans paysage nous dévoile ce qui nous est habituellement inaccessible. De quoi rendre visible les mécanismes à l’œuvre dans ces camps et tenter de donner une voix à ces personnes trop souvent réduites à des statistiques dans les discours politiques et médiatiques.