Il y a un peu plus de cent ans, une floraison littéraire et artistique extraordinaire se produisait un peu partout en Europe. Elle prit en Russie le nom d’Age d’Argent. Apparurent alors des poètes qui traversèrent les années tumultueuses et terribles de la Révolution russe. Et beaucoup en moururent. De faim, de chagrin, déportés ou assassinés. Persécutés. Terrorisés. Tous.
Des poètes de talent, il y en eut beaucoup. Mais des génies, Il y en eut, dit-on, quatre. Boris Pasternak, le prix Nobel au