image - BRDCST 2023 ? Day 2

A propos

L’AB a l’immense plaisir de présenter la 6e édition de BRDCST! Du 7 au 9 avril, notre grande messe annuelle des aventuriers de la musique accueille une trentaine d’artistes issus des quatre coins du monde.  Les 7, 8 et 9 avril, nous vous immergeons dans la musique la plus tendance et la plus pointue du moment.  ? SAMEDI 8 AVRILKODE 9 PRESENTS ‘ESCAPOLOGY’ (LIVE A/V SHOW) + SARATHY KORWAR PRESENTS ‘KALAK’ + TOM SKINNER PRESENTS ‘VOICES OF BISHARA’ + STEVE GUNN X DAVID MOORE PRESENT ‘LET THE MOON BE A PLANET’ + TIM HECKER + ILL CONSIDERED + STEVE GUNN x ZOH AMBA + TAQBIR + BOLIS PUPUL – LIVE SYNTH SET + LIONSTORM + VIEZE MEISJE + DJ MARCELLE / ANOTHER NICE MESS Lors de cette deuxième journée de BRDCST, nous accueillons 3 grands noms de la scène de jazz londonienne : Tom Skinner (The Smile et Sons of Kemet[ISO1] ), le percussionniste Sarathy Korwar et le superbe Ill Considered. Avec Kode9, attendez-vous (pour citer Boomkat) à quelque chose de « SO FUCKING NEXT LEVEL ». Vieze Meisje nous sert de la « powezie » en musique et le groupe hollandais de queer rap LIONSTORM fait un doigt d’honneur au modèle hétéronormatif. Le roi de l’electro ambient Tim Hecker vient présenter son nouveau projet et le compositeur Steve Gunn se produira 2 fois sur notre scène. Une fois avec le pianiste David Moore (Bing & Ruth), et une deuxième fois avec l’impressionnante saxophoniste de 22 ans Zoh Amba. Pour deux fois plus de plaisir et deux fois plus de fête ! Une fête qui se poursuivra jusqu’au petit matin avec Bolis Pupul, le protégé de DEEWEE, et DJ Marcelle.? ? ? KODE 9 PRESENTS ‘ESCAPOLOGY’ (LIVE A/V SHOW) (R.-U.) Envie de découvrir et de comprendre les influences musicales et l’identité de Kode9 ? Voici comment procéder, étape par étape #1 : écoutez ses albums empreints de dub, « Memories of the Future » (2006) et « Black Sun » (2011) qu’il a enregistrés avec son frère d’âme /MC The Spaceape (RIP) et découvrez à quel point cette musique n’a pas pris une ride. #2 : passez-vous ensuite « FABRICLIVE 100 », « a landmark mix » – selon Resident Advisor – qu’il a bidouillé avec Burial et qui illustre parfaitement sa pensée musicale visionnaire. #3 : explorez son label Hyperdub, qui signe des pointures comme Burial, Klein, Lee Gamble ou Moor Mother. #4 : écoutez enfin son dernier album, « Escapology » sur lequel Kode9 expérimente tous azimuts : Chicago footwork, gqom sud-africain, techno minimaliste et UK funky. Citons encore Boomkat : « THIS IS SO FUCKING NEXT LEVEL ». Comme quoi Kode9 est toujours bien en avance sur son temps. Pour la première fois en Belgique avec son spectacle audiovisuel.SARATHY KORWAR PRESENTS ‘KALAK’ (R.-U.) Le moins qu’on puisse dire, c’est que le CV du percussionniste Sarathy Korwar – qui est né aux Etats-Unis, a grandi en Inde et habite à Londres – est franchement impressionnant. Son premier album « Day To Day » (2016) est paru sur le célèbre label Ninja Tune. Four Tet et Gilles Peterson ont immédiatement été conquis. Son projet A.R.E. est le fruit d’une collaboration avec Hieroglyphic Being et le grand Shabaka Hutchings. En 2018, il a revisité avec Upaj Collective des classiques d’Alice Coltrane, Pharoah Sanders et Don Cherry, entre autres.« Kalak », son dernier album est en quelque sorte un manifeste indo-futuriste. Il est le fruit d’une collaboration avec le producteur new-yorkais Photay et du beau monde comme Danalogue, Tamar Osborn et Al MacSween. De Volkskrant lui a décerné cinq étoiles. « Un mélange magistral de percussions indiennes, de jazz et de dance ».TOM SKINNER PRESENTS ‘THE VOICES OF BISHARA’ (R.-U.) Tom Skinner (The Smile et Sons of Kemet) est un grand nom de la scène jazz londonienne. Son premier EP « The Voices of Bishara » est ni plus ni moins qu’un petit bijou de jazz. Le titre est tiré de l’album « By Myself » (1978) du violoncelliste Abdul Wadud, que Tom a écouté en boucle pendant le confinement. L’album est sorti sur son label perso Bisharra, un mot arabe qui veut dire « the bringer of good news ». Skinner : « We pay homage to that idea by collectively spreading light where there is increasing darkness. » Uncut : « Voices of Bishara's blend of spiritual jazz, melodic hooks and propulsive rhythms makes for a remarkably refreshing record; strings bark, reeds howl and Skinner's drums dance in ecstasy. »Bonne nouvelle : Skinner vient à Bruxelles avec quelques acteurs clés de la scène jazz londonienne, comme Kareem Dayes (Yussef Kamaal) et la saxophoniste Chelsea Carmichael (SEED Ensemble) qui a récemment sorti un premier album sur le label Native Rebel de Shabaka Hutchings.TIM HECKER (E.-U.) Après la sortie de son formidable « Ravedeath, 1972 » (2011), suivi d’un appendice intitulé « Dropped Pianos » (2011), le compositeur canadien Tim Hecker reste l’une des figures de proue de la scène ambient expérimentale. Ses albums solo (signés sur des labels comme Kranky et 4AD), ses soundtracks (entre autres pour la série « The North Water » de la BBC), ses projets pour la danse contemporaine et ses collaborations (avec entre autres Ben Frost, Daniel Lopatin et Arca) ont à chaque fois été acclamés par la presse, ses collègues musiciens et les fans de musique. Des termes et expressions comme « structured ambient », « tectonic color plates » ou « cathedral electronic music » sont souvent utilisés pour décrire son œuvre. « There are few ambient electronic artists as consistent and groundbreaking as Tim Hecker, even if the terms ‘ambient’ and ‘electronic’ barely encompass the scope of his work. » (Stereogum). Hecker se réinvente en permanence. La preuve ? Ses deux derniers albums – « Konoyo » et « Anoyo » – ont tous deux été enregistrés dans un temple japonais, en collaboration avec un ensemble classique de gagaku. Son tout nouveau projet sort à la veille du festival BRDCST.STEVE GUNN x DAVID MOORE PRESENT ‘LET THE MOON BE A PLANET’ (vs) Pendant le festival BRDCST, le compositeur/guitariste américain Steve Gunn sortira deux fois de sa zone de confort (voir aussi : STEVE GUNN x ZOH AMBA). Pour son album « Nakama », Steve Gunn a fait appel à des « people that I admire knowing that their music is an inspiration to me », leur demandant de retravailler ses morceaux. Mdou Moctar et Circuit des Yeux ont eu cet honneur, ainsi que le pianiste David Moore (Bing & Ruth) à qui on doit le remix de « Reflection ». Cette collaboration est à présent scellée avec « Reflections Vol. 1: Let the Moon Be a Planet » qui sort ce printemps sur le label new-yorkais RVNG Intl. (Lucretia Dalt, Horse Lords…). Le résultat ? Un chef d’œuvre instrumental dans l’esprit de Terry Riley, sur lequel les mélodies mélancoliques à la guitare de Gunn s’entremêlent avec le jeu minimaliste du pianiste Moore.STEVE GUNN x ZOH AMBA (vs) Pendant le festival BRDCST, le compositeur/guitariste américain Steve Gunn sortira deux fois de sa zone de confort (voir aussi : STEVE GUNN X DAVID MOORE PRESENT ‘LET THE MOON BE A PLANET’). Avec Zoh Amba, l’impressionnante saxophoniste de 22 ans, il explore l’impro. Pour faire court, Zoh Amba equals Albert Ayler - n’ayons pas peur des mots ! Mais avec le souffle d’une jeune femme de 22 ans qui a eu la bénédiction d’être découverte par John Zorn en personne quand elle était toute jeune. Amba – « mère » en sanskrit – a grandi dans le Tennessee, elle a joué de la guitare et écrit des chansons jusqu’à ce qu’elle découvre Charlie Parker et le timbre de son saxo, dont elle est immédiatement tombée amoureuse. Avant de se prendre de passion pour des maîtres du (free) jazz comme John Coltrane et Albert Ayler, qui ont été pour elle des exemples rayonnants.Passion et persévérance. Il n’en fallait pas plus pour qu’elle signe – en 2022 à l’âge de 22 ans – pas moins de deux albums. « O, Sun » est même sorti sur le label Tzadik de John Zorn, qui a aussi produit l’album. Avec « Bhakti » (« Devotion to God »), elle met d’emblée en avant sa signature musicale : de la furie et de la grâce en même temps.ILL CONSIDERED (R.-U.) Enième superbe émanation – et certainement pas la dernière – de la scène jazz londonienne. Ill Considered?tient la liberté en haute estime et perçoit la structure comme un carcan. Chez eux, c’est l’énergie et l’enthousiasme qui priment. Le résultat ? Du « free jazz » à la Pharoah Sanders avec de solides doses d’afrobeat et d’éthio-jazz, mais aussi des résonances de grime et de dubstep. Le roi Shabaka Hutchings en est fan et les a invités en 2018 au festival Le Guess Who? dont il était à l’époque le curateur.Du beau monde, comme Theon Cross et Sarathy Korwar, s’invite sur leur dernier album – qui est quand même déjà leur 10e (!) – « Liminal Space ». Voici ce qu’en dit The Jazz Mann : « An impressive piece of work, skilfully combining elements of jazz, ‘world music’ and modern production techniques to create something powerful, distinctive and deeply personal. »TAQBIR (MA) BRDCST a été à ce point époustouflé par le groupe punk marocain Taqbir – dont les membres jouent voilés – qu’il a d’emblée l’honneur d’investir chaque jour (!) la scène du festival. Leur premier EP « Victory Belongs To Those Who Fight For A Right Cause »?ne compte que quatre morceaux et dure exactement 7 minutes. Cela fait songer à un mariage entre Cocaine Piss, The Slits et X-Ray Spex. Sur scène, attendez-vous à quelque chose de détonant – « a blast of compressed rage » (The Wire).Taqbir, ne mâche pas ses mots : « By pushing their anger towards the sexism, homophobia and racism that lingers like a dark, poisonous fog around Moroccan culture, Taqbir play a very dangerous game. They are putting themselves on the frontline, risking potential imprisonment, death threats and more, just to escape the cultural prison they’ve grown up in.’ (The Quietus). Par crainte des représailles, la frontwoman Aicha (nom d’emprunt) et son groupe officient donc toujours voilés, dissimulant ainsi leur identité.VIEZE MEISJE PRESENTS ‘LIFE IS A VIEZE CIRKEL’ (BE) Vieze Meisje est un projet de Maya Mertens et Azertyklavierwerke. Elle – une dramaturge hollandaise qui vit à Bruxelles – signe une « powezie » singulière d’une honnêteté réconfortante, franchement hilarante et parfois d’une élégance insolente. Lui – un excellent pianiste de jazz brillamment diplômé du Conservatoire d’Anvers – crée à grand renfort de beats, de loops et de sons acrobatiques la bande sonore d’une fête déconstruite, culminant dans un chaos sonore. Leur premier EP, « Life Is A Vieze Cirkel » (sur l’excellent ROTKAT), vient de sortir. Mieux vaut être prévenus : « Life is a vieze cirkel » risque bien de vous ensorceler.LIONSTORM (P.-B.) BRDCST a-do-re l’EP « Kannibalisme & Masturbatie » de LIONSTORM (en majuscules s’il vous plaît) qui s’est autoproclamé tout premier groupe de queer rap des Pays-Bas. Le duo amstellodamois – Skerrie Sterrie et Vuige Muis – a récemment conquis la scène hollandaise underground avec leur mélange de hip-hop et de punk activiste et rebelle qui parle de squirting et d’érections. Alors que Thierry Baudet peut continuer à débiter ses stupidités chez nos voisins du Nord, les clips vidéo de LIONSTORM sont retirés d’Instagram et YouTube, car trop explicites. « Lionstorm est cru, crade, sexy et interpellant » Trouw. Mais LIONSTORM entend aussi mettre les points sur les I : « Nous parlons aussi crûment de notre sexualité que tous ces rappeurs hollandais qui évoquent sans pudeur leurs rapports sexuels avec des femmes. »   Leurs textes ne sont donc rien moins qu’une forme de protestation contre le modèle hétéronormatif.BOLIS PUPUL – LIVE SYNTH SET (BE) Ces derniers mois, Bolis Pupul, protégé de DEEWEE, a percé à l’étranger avec Charlotte Adigéry, sa partner in crime. Mais en solo, il est aussi très productif. En témoignent par exemple la sortie de son dernier vinyle « Neon Buddha » et quelques sets solo solidement plébiscités (au Primavera Weekender comme à l’O2 à Londres) avec synthés et séquenceurs analogiques. Du « Pure danceable craftsmanship. The kind that gives machines an organic aura and, for a few seconds, gives you a glimpse of the soul hidden between cables and keys. »  De quoi ravir les fans de Chris & Cosey, Yellow Magic Orchestra ou des projets et mix dancefloor de studio DEEWEE.BRDCST BY NGHT : DJ MARCELLE/ANOTHER NICE MESS (P.-B.) A la demande générale du public de BRDCST, nous accueillons à nouveau Dj Marcelle, une DJette qui avait mis le feu en officiant derrière ses trois platines (!), jonglant avec aisance entre dub, post-punk, techno et jungle.L’année dernière, Marcelle a fait de BRDCST une formidable fête de la dance. Et surtout, elle incarne le punk dans une scène dance souvent trop prévisible. Et on allait oublier : Dj Marcelle officie de New York à Tokyo. Et elle est partout, de Primavera Sound au Nyege Nyege Festival. Et à BRDCST. Une requête à son intention ? Qu’elle termine à nouveau avec la version épurée par Scout Niblett de « Uptown Top Ranking » d’Althea & Donna ! BRDCST BY NGHT ? Hell yeah !  
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