Les fleurs de soleil sont des tournesols. Sur les tombes des soldats allemands morts au combat pendant la seconde guerre mondiale, les nazis plantaient ces fleurs qui tournent leur corolle claire vers le soleil.
Simon Wiesenthal les a vues sur le chemin qui le menait au camp de concentration. Survivant de la Shoah, il raconte un épisode qui n’a cessé de le hanter : celui où, par un matin ensoleillé de 1942, un soldat SS à l’agonie le convie dans sa chambre pour recueillir son pardon et libérer sa conscience. Toute sa vie, il a cherché à comprendre ce qui lui est arrivé ce matin-là. Peut-on pardonner l’impardonnable ? Peut-on accorder soi-même une rédemption au nom d’autres victimes ?