"Le Canine Collectif explore la force du groupe et les limites de l’intrusion. Effrayant !" La Libre
Régis est seul dans son petit appartement : fauteuil, table basse, frigo, micro-onde, console de jeu. Les actrices et acteurs incarnent leurs propres rôles, ils jouent sur le fil tendu du réel et de la fiction.
Enfermés dans un petit cube, sur une surface de 5 m2, les onze corps se mêlent, s’entrechoquent, se débattent pour vous compter la fable vivante de Régis.
Un procédé scénique, d’abord comique qui devient peu à peu oppressant, et menace à tout instant de basculer dans l’horreur. Vous êtes alors plongé.e.s dans l’expérience ; l’expérience de vos propres limites d’accueil, de révolte, de conformisme, de solidarité et d’individualisme.
Régis jette un regard tranchant sur les rapports de force entre l’individu et le groupe.
Librement inspiré du pitch de la pièce Les amis (1967) de l’auteur japonais Kôbô Abé, Régis questionne la place de l’individu au sein d’un groupe, et les rapports de force qui sous-tendent les relations entre un groupe et un individu.
Le récit de cette soirée passée chez Régis est une allégorie qui nous permet de figurer, plus largement, les liens que nous entretenons avec notre société. Une société qui nous entoure constamment, parfois nous porte, et souvent nous écrase...
Régis met en scène un individu seul face à un groupe, mais aussi onze individus, face à eux- mêmes. Car si le collectif est notre force, chacun d'entre nous tente sans cesse de concilier son individu avec ce douzième individu qu'est le Collectif.