À la façon du fameux jeu du "téléphone arabe", l'exposition déroule une cascade de récits en échos. Par l'expression de messages contagieux, les pratiques à l'œuvre résonnent comme des futurs à rebours. On peut voir la création d'un print (d'un imprimé) comme le reflet de la transmission d'un savoir par le bouche-à-oreille ; les données s'accumulent, transformées et érodées par la chaîne de transmission. Chaque image imprimée rencontre un pareil destin, lorsque les couches d'encre révèlent de nouvelles transpositions et offrent une prolifération de narratifs, lorsque l'information fait forme.