Ne nous offre pas seulement le prisme émotionnel de sa culture slave et Yezidi. Son imprégnation de la culture occidentale nourrit aussi sa juste appréhension de l'éternelle dualité, voire de la confusion des aspirations humaines. Ses traits nerveux, lumineux et colorés sont jetés tels des couteaux au tréfonds de l'âme fragile et tourmentée qui réside dans l'intimité du coeur de tout être humain. Les corps nus sont des ensembles matériels et sensuels qui traduisent aussi la solitude de l'âme à laquelle toute vie se confronte un jour.
L'être humain est fragile et fort, sensuel et rétif, ouvert et prisonnier...c'est cette ambiguïté que Djamila Gassoian sublime par son travail.