A propos
Si Das Rheingold s’achève par la vision de la suprématie des dieux gravissant un arc-en-ciel, le deuxième volet du Ring des Nibelungen commence par celle d’un mortel solitaire bravant une violente tempête. Il s’agit d’un guerrier fugitif qui se nomme Siegmund. Lorsqu’il trouve enfin un abri et du repos dans une cabane reculée, c’est pour y rencontrer Sieglinde, une jeune femme aussi belle que malheureuse. Une passion dévorante naît entre les deux, comme une évidence, en même temps que resurgit un passé enfoui qui scellera leur destin. Leur amour interdit provoque la colère de la déesse du mariage, Fricka, qui exige de son époux, Wotan, de faire respecter par la force les lois ancestrales et rigides des dieux...
Dans Die Walküre, la « première journée » de la tétralogie de Richard Wagner, le metteur en scène Romeo Castellucci nous dévoile toute la profondeur de ces personnages emblématiques et de l’amour qui les anime, en dépit de la malédiction de l’anneau. Et avec la fougue habituelle d’Alain Altinoglu à la tête de l’Orchestre symphonique de la Monnaie, cette chevauchée des Walkyries promet d’être la plus prenante que vous ayez jamais entendue.
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