A propos de Nicht Wiedersehen!
Il y a des chanteurs qui se complaisent dans la légèreté de l’amour. Il y a des chanteurs qui se réfugient dans la rêverie ou qui se consolent dans une paisible mélancolie. Puis il y a Günther Groissböck. Dans son tout nouvel opus de Lieder, Nicht Wiedersehen!, la puissante basse autrichienne explore vaillamment l’obscurité. L’angoisse existentielle, l’exaltation macabre d’un soldat tombé au combat, la douleur d’un adieu prématuré - autant d’états d’âme qui ont inspiré les grands maîtres du romantisme tardif tels que Richard Strauss, Gustav Mahler ou Hans Rott, pour créer des Lieder et des ballades d’une profonde émotion, et que le timbre sombre de Günther Groissböck met particulièrement en valeur. Pour ceux qui ne détournent pas le regard, la beauté brille aussi au fond de l’abîme...
Günther Groissböck n’est pas seulement l’une des voix de basse les plus en vue du moment, c’est aussi un artiste qui revendique son credo. « Le théâtre, l’opéra, le concert classique existent toujours, et avec eux la demande de personnes en chair et en os pratiquant une forme d’art réelle et directe. Je pense que l’aspiration à cette émotion réelle et primitive augmentera à mesure que les progrès technologiques et la numérisation de notre monde s’accélèreront. » Qui sommes-nous pour lui donner tort ?
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