Iyad Sabbah, artiste multidisciplinaire gazaoui, et Véronique Vercheval, photojournaliste belge, nous emmènent en terre palestinienne. Au travers de leurs œuvres, ces artistes expriment leurs vécus et perceptions face à un peuple vivant l’occupation et la guerre au quotidien. Mêlant mythes et réalités, cette exposition met à la fois en lumière les anges qui nous ont quitté et les enfants qui font le choix de la vie alors que tout les pousse à désespérer.
Palestine, le choix de la Vie
Photographies de VÉRONIQUE VERCHEVAL (BE)
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La Palestine est un peuple jeune, très jeune. Trente-sept pourcent de sa population a moins de 14 ans. En 2022, ce ne sont pas moins de 36 enfants qui ont étés tués par les balles réelles de l’armée israélienne. Chaque année, de 500 à 700 enfants palestiniens sont détenus et poursuivis par les tribunaux israéliens. Certains n’ont pas plus de 12 ans. Les frontières bloquées, les maisons détruites, les terres volées, les parents impuissants face à la dureté de l’occupation, … empêchent ces enfants de se projeter vers un avenir serein. Très jeunes, ils apprennent que ce ne sera pas simple.
Et pourtant, la rue vit de leurs rires et de leurs jeux de ballon, ils accueillent l’étranger et le pressent de questions, ils font des études, du cirque, de la musique, de la danse, … Ils aiment leur pays et portent en eux la fierté d’être Palestiniens. Les enfants de Palestine font, comme ailleurs, le choix de la vie.
Véronique Vercheval est engagée dans une photographie de type documentaire et sociologique, elle mène une carrière freelance et signe des reportages en Belgique et à l’étranger dans les secteurs culturels et sociaux. Le regard de Véronique Vercheval porte à privilégier le point de vue social et le côté humain des choses. Elle part à la rencontre des gens et les fait témoigner à travers ses images, qui débouchent souvent sur des expositions ou des publications.
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« L’exposition relie l’imagination à la réalité, des croyances et des mythes qui découlent de l’intensité accrue des guerres. Elle nous emmène dans le monde du surnaturel, comme celui des anges, qui pourtant, se mêleront au chaos des guerres humaines. Car les victimes ne se limitent pas aux humains. En temps de guerre, il n’y a pas de différence entre l’homme et l’ange, la paix des deux mondes est affectée. Les œuvres reflètent le regard silencieux sur les victimes après la destruction et la tragédie. Chacune d’entre elles soulève des milliers de questions et de souvenirs pour ces personnes qui ont quitté notre monde. L’exposition est le reflet de mon expérience personnelle. Ayant vécu trois guerres à Gaza, j’ai essayé à travers mes œuvres d’exprimer mon vécu, et celui des victimes des guerres actuelles et passées. »
Iyad Sabbah est un artiste palestinien multidisciplinaire qui a plus de 25 ans d’expérience dans le domaine artistique, en particulier dans la peinture et sculpture. Il s’est notamment fait connaitre par la réalisation de statues, telles que Le Phénix ou le Soldat inconnu à Gaza, sa ville d’origine qui l’inspire dans son Art. Il a participé à de nombreux festivals internationaux et ses œuvres ont été exposées dans le monde entier, comme en France, en Allemagne, en Tunisie, en Chine, etc.
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Du 23 juin au 27 août 2023
Maison Losseau, 37-39 rue de Nimy 7000 Mons
Entrée gratuite
Plus d’infos ?
reservations.losseau@gmail.com
+32 (0) 65/398.880
