Depuis l’école primaire où il reproduisait des sketchs vus à la télé, Nicolas Lacroix rêve de planches. C’est par les réseaux sociaux qu’il va y arriver. Encouragé par ses proches, il publie une première vidéo sur Tik Tok, succès immédiat. Un an et demi plus tard, plus d’un million et demi de personnes le suivent au quotidien.
Aujourd’hui, même si les réseaux sociaux occupent une place importante, pas question de se reposer sur ses lauriers, surtout s’ils sont virtuels. Du coup, il travaille encore et toujours pour mériter chaque rire et chaque applaudissement et il aime ça.
Nicolas Lacroix est trop gentil et il le reconnait volontiers. Il sera donc question dans ce premier spectacle d’un garçon trop gentil qui ne sait pas dire non mais qui n’en pense pas moins. Regarder le monde, parler de ce qu’il connait, tourner son coming out en dérision, s’inquiéter de l’avenir de la langue quand Wejdene aura pris la place de Baudelaire, imaginer qu’une assistante virtuelle puisse faire office de psy. Arriver toujours à la même conclusion, celle qui existe depuis la nuit des temps, c’était mieux avant.
Nicolas assume son côté un peu vieux jeu, celui d’un jeune homme nostalgique embarqué dans un monde trop rapide. L’air de rien, il dit beaucoup des angoisses de sa génération.
