La musique de ce duo est tournée vers l’essence, dévoilée par une musique riche en émotion. Leur répertoire, inspiré à la fois par Joni Mitchell, Björk, Paul Simon, Christian Wallumrod, Django Bates et le jazz contemporain est fait de compositions originales, fruit d’ un travail personnel et à la fois partagé.
Il y a d’abord la voix. Originale, légèrement voilée, fragile, comme en équilibre sur un fil. Il y a ensuite les chansons. Pop, jazz et folk, paroles claires, inscrites dans notre temps. Musiques jazz, minimalistes, sans ornementations excessives. Puis il y a les musiciens, qui donnent le ton d’une petite série de notes, qui jouent l’atmosphère, l’ambiance, sans jamais s’imposer, au service de la musique, mais un service pertinent, exigeant, impeccable. Vous agitez ce cocktail dans le shaker de cet album, et c’est servi frais, rafraîchissant, tout en offrant un goût profond dans l’oreille. Chapeau.
(Jean-Claude Vantroyen, Le Soir, à propos de Dear Darkening Ground)