Exposition : un regard singulier sur le jazz

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A propos

Raymond Saublains


 

Il est
plusieurs façons d’aimer le jazz : depuis son fauteuil, confortablement
installé, à l’écoute d’un 33 tours
- un
vinyle, j’insiste, rien ne l’a remplacé (écoutez donc It never entered my mind par Miles Davis sur un CD, puis
comparez) 
-, au
concert ensuite, dans une salle surchauffée, ou en plein air, dans l’un de ces
nombreux festivals que l’été accueille avec la mer en fond de scène ; en
en jouant enfin, mais ce n’est donné à tout le monde, il est ici naturellement
moins de pratiquants que de fidèles.

 

Mais il
en est peut-être une autre, celle qu’a choisie Raymond Saublains, en
s’immergeant dans les concerts et les loges, l’appareil photo à la main, comme
si ce troisième œil lui offrait une plus étroite communion avec les jazzmen
qu’il suit depuis longtemps.

 

Il peut
d’ailleurs sembler paradoxal de photographier les musiciens, de ne pouvoir,
comme au temps du cinéma muet, ajouter la musique aux photographies. Pourtant,
blancs ou noirs, le jazz a sculpté leurs visages, modelé leurs traits, comme
pour désigner la musique qu’ils jouent, tel le mimétisme qui fait à la longue
ressembler l’animal à son maître, et inversement, ni musiciens classiques, ni
chanteurs de variétés. Car c’est un pays que le jazz, toutes nationalités
superflues ; l’on ne devrait jamais exiger d’un musicien son passeport
puisque la musique l’habite autant qu’il y vit.

 

La
lumière les isole, figures de proue de leurs notes qu’ils entendent bien avant
qu’elles ne nous parviennent, et à les voir ainsi sculptés par l'
éclairage artificiel, on les croirait seuls mais
seuls ensemble, prêts à attendre le jour puisque le jazz est fait pour la nuit.

 

Et si
Raymond Saublains, qui s’est silencieusement glissé entre leurs portées, est demeuré fidèle au noir et blanc, ce n’est pas par
quelque respect de la partition, mais bien parce que le jazz n’a jamais de
couleur.

Xavier Canonne

Directeur du Musée de la Photographie

 

 

LES INVITES

Vincent PANNUNZIO présente des peintures à l’acrylique. Il nous interpelle par
l’intermédiaire de l’abstraction géométrique, dite aussi construite. Certaines
compositions nous invitent à « l’étage supérieur » : passer de la banale
réflexion à la méditation, de la matérialité à la spiritualité. Il est diplômé
de l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et travaille à Charleroi.

 

Laure-Anne DELAEY nous invite à communiquer avec des personnages tantôt pensifs, tantôt
sommeillant, tantôt méditant ; en tout cas, affirmant une consistance qui les
rend pleinement présents ici et maintenant dans le rapport que le regardeur
acceptera d’imaginer. Elle est formée à l’histoire de l’art. En tant que
plasticienne, elle enseigne le dessin, la peinture et la céramique à Beauraing.

 

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d'art des collines (galeriedescollineshubert.com)


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