A propos
Lorsque la productrice, DJ et artiste Liliane Chlela a quitté le Liban pour s'installer au Canada en 2021, elle a été confrontée à un choix difficile : en tant qu'artiste de la diaspora, elle pouvait se ''symboliser'' ou ''s'assimiler''. Elle n'a choisi ni l'un ni l'autre. Le résultat de son choix se reflète dans le projet ''I, the hybrid and the antidote'' (Moi, l'hybride et l'antidote). La première mondiale de ce projet aura lieu lors du prestigieux festival Le Guess Who ? (Utrecht) et se rendra ensuite directement à l'AB. Pour ce projet, Chlela s'est entourée d'une sélection exquise de grands musiciens. Pensez à Radwan Ghazi Moumneh (Montréal) ou ½ Jerusalem In My Heart, qui mélange la musique arabe classique et l'électronique. Également présente : la productrice/violoniste égyptienne Nancy Mounir, qui nous a totalement bouleversés en 22 avec son premier album intemporel ''Nozhet El Nofous'' (lire : ''une promenade des âmes''), dans lequel elle ''mélangeait'' des enregistrements historiques de chanteuses populaires du Caire des années 1920 avec sa propre musique. Se joindra également à l'ensemble la multi-instrumentiste, vidéaste et marionnettiste Yara Asmar (Beyrouth), qui a récemment publié ''Synth Waltzes And Accordion Laments'' (valses synthétiques et lamentations de l'accordéon). Ce quatuor sera rejoint par un ensemble à cordes classique. I, the hybrid and the antidote a été produit dans le cadre de Consortium Commissions, une initiative de Mophradat dédiée à la mise en lumière d'artistes émergents du monde arabe.