Piégée dans ce foyer toxique enveloppé d’un silence assourdissant, où le moindre bruit devient soudainement source d’angoisse et de terreur, cette jeune maman au courage immense, poussée par le désir de sauver son bébé – dont les respirations apportent douceur et espoir – d’un environnement qui pourrait, un jour ou l’autre, leur être fatal, cherche par tous les moyens une échappatoire, une sortie, un passage de l’ombre à la lumière, vers des contrées plus ensoleillées pour reprendre en main son destin et le cours de sa vie.
Dans un spectacle épuré qui fait l’économie des mots, à la lisère entre le théâtre et la chorégraphie, et emprunte des codes de la narration cinématographique, Jeanne Dandoy amène au monde avec Merveille de nouveaux récits, où les femmes, trop souvent éduquées à l’attente et la passivité, se mettent en action et reprennent une parole trop longtemps confisquée.