A propos
De l’électronique dans la salle de concert ? C’est une touche de magie invisible qui ouvre, transforme ou bouscule le son vivant de l’orchestre symphonique. Ilan Volkov réunit quatre compositeurs qui font dialoguer — ou s’affronter — deux mondes sonores.
L’univers de réalisme magique de Les Laveurs d’étoiles (Los limpiadores de estrellas) de Julio Cortázar a emporté l’imaginaire d’Angélica Castelló. Tout aussi surréaliste, le « poème symphonique » A Magic Dwells de Priscilla McLean, où orchestre et bande se mêlent pour former une masse sonore dense, d’où émergent sans cesse de nouveaux éclats magiques. François-Bernard Mâche, pionnier des années 60, explore l’équilibre — ou la synergie — entre nature, technologie et musique.
Quant à William Dougherty, il marie une ancienne technologie (un enregistrement sur cylindre de cire de 1907) et une technologie moderne (un enregistrement sur smartphone), pour sonder comment la nostalgie alimente les rêves d’une patrie imaginaire.
Flagey, Brussels Philharmonic, Ictus
€ 25 > € 5