Après Madame Bovary, Les Misérables (tous deux présentés au Théâtre de Namur), Carmen ou encore Frankenstein, la compagnie de l’infiniment petit et de l’infiniment poétique s’attaque au célèbre roman de Dostoïevski. Sur le plateau à l’esthétique dépouillée défilent la vie et les tourments du jeune Raskolnikov, hanté par le crime qu’il a commis pour se sortir de la misère.
Des figurines en bois, en plâtre ou en résine et des poupées en tissu figurent les personnages principaux. Des bouchons de bouteille sculptés évoquent un bar et des étudiants attablés; une ampoule nue convoque à elle seule la chambre du héros; un micro fait surgir le bureau d’un policier et des barreaux en bois recréent un tribunal sur scène. Au fil des apparitions et disparitions, chaque objet devient une suggestion surprenante et pleine d’humour qui s’associe aux voix, aux mains des artistes, à la musique et aux ambiances sonores pour retracer les affres et cauchemars de Raskolnikov.
Dès 15 ans
Avec des allures de comédie musicale, le Crime et châtiment des Karyatides présente des airs classiques (revisités ou non), des mélodies originales (aux ambiances rock et suave, karaoké ou Michel Fugain) et toute une variété de sons qui donnent rythme et intensité à cette histoire palpitante.