Le docteur propose alors à Gabriel de se rendre, costumé, au bal d’Orlofsky avant son entrée en prison. Ainsi commence une folle nuit…
Livret de Richard Genée et Karl Haffner, d’après la pièce Le Réveillon d’Henri Meilhac et Ludovic Halévy
Issu d’une famille de musiciens, Strauss II est passé maître dans le genre de l’opérette et est, en termes de reconnaissance, le pendant à Vienne de ce qu’est Offenbach à Paris. Die Fledermaus est sa troisième opérette et un chef-d’œuvre du genre, unanimement salué pour sa partition et son livret. Elle aurait été composée en six semaines seulement afin d’apporter un vent de légèreté aux Viennois victimes du krach boursier de 1873.
Strauss II et son librettiste se sont alors inspirés d’une comédie de Meilhac et Halévy, Le Réveillon, dont ils ont fait disparaître les aspects considérés à Vienne comme étant trop « parisiens »… à entendre, « trop indécents, offensifs ». Ceux-ci ont été remplacés par des situations innocentes et amusantes qui, couplées aux nombreuses intrigues et travestissements, font de l’œuvre un parfait produit de l’école d’opérette viennoise du XIXe siècle.
La richesse musicale de la partition, dominée par la célèbre valse d’ouverture, achève d’expliquer son éternelle popularité dans le répertoire.
→ Pour les fêtes, Olivier Lepelletier-Leeds nous emmène à Los Angeles dans les années 80. Glamour hollywoodien, cabaret burlesque, music-hall et performances transformistes modernisent cette opérette tout en conservant son essence viennoise…