Dans son imaginaire de petite fille, Violette n’a pas de filtre, elle vit tout intensément, et il y a de quoi, parce que l’amour, la mort, la séparation, la colère, l’ennui, c’est pas de la rigolade.
Après s’être fait punir par sa mère, Violette est envoyée réfléchir au grenier. Pour elle, cette partie de la maison, c’est celle des souvenirs, ceux qu’elle partageait avec son papy : sa fête de départ, les histoires d’horreurs qu’il lui racontait le soir, mais surtout leurs recettes farfelues aux cornichons. Elle entreprend de lui envoyer une lettre sur la lune pour l’informer de son futur déménagement avec son amoureux Dino.
De tempêtes en mer jusqu’à son alunissage, en passant par la jungle de tarentules, Violette rejoue toutes les émotions et interrogations qui, sans doute, font son quotidien… Où on va quand on est mort ? Comment on gère deux amoureux ? C’est quoi le contrôle fiscal ? Est-ce que tout le monde peut devenir une sirène ? Puisque je vois la lune, est-ce qu’elle est plus près que l’Espagne ?
Entre humour et résilience, Violette donne vie aux objets qui l’entourent et réinvente le monde à sa façon. Elle pulvérise le quatrième mur pour embarquer le public avec spontanéité et audace dans son imaginaire bouillonnant et faire des spectateurices les confident·e·s et partenaires de son récit.
Prix Kiwanis (décerné à une jeune compagnie) lors des Rencontres de Huy 2024
La presse en parle...
On fait des livres pour les enfants. Du théâtre pour les enfants. Desconcerts pour les enfants. Même des expositions d’art contemporainpour les enfants. Mais du stand-up pour les enfants ? Rien. Niks.Nada. Pourquoi n’y a-t-il pas d’humoristes pour les petits ? Se marrer n’estpourtant pas qu’une affaire de grands ! Ce serait même plutôt le contraire :plus on vieillit, plus on devient sérieux, voire grincheux. Certes, l’humourest une nuance qui s’acquiert mais l’enfance, par nature espiègle, est sansdoute le plus fertile terreau pour apprendre l’ironie. LE SOIR – Catherine Makereel – 07.10.2024
