Les danseurs forment un bloc vivant, sans début ni fin, où l’énergie atteint toujours son zénith. À travers leurs interactions, ils expriment des tensions entre extase et relâchement, questionnant ainsi l’essence même de leur. Quant à Ayelen Parolin, elle signe une pièce puisant dans la diversité d’une vingtaine de corps et de personnalités pour mieux la décupler. Malón dévoile une écriture délibérément patchwork, enchevêtrement d’esthétiques et de vocabulaires empruntés tous azimuts. S’en dégage une déferlante d’images et d’énergies, profondément ancrée dans un rapport au plaisir, et à une intensité du présent résolument jouissive.