Un des participants - Leroy Olaf, c’est son nom -, n’a plus chanté d’air d’opéra depuis plus de vingt ans, il nous raconte que la vie lui a joué des tours, des bons, des mauvais. On est enfant, on a des rêves, la réalité parfois les brise, mais le feu sacré qui vous brûlait le cœur ne s’éteint pas. Et les naufrages ont des effets bénéfiques : ils nous mettent de la lucidité dans le crâne.
Olaf sait mieux maintenant ce qu’il est, qui il est, mais aussi ce qui le menace. Le chemin d’un homme ne va jamais droit, il est fait d’embuches, de pièges, d’illusions dangereuses. Et à l’affût, quelqu’un l’attend peut-être au tournant. Qu’importe, il faut continuer.