A propos

Simon Gronowski est un survivant. À 11 ans, il a échappé au 20ᵉ convoi vers Auschwitz en sautant d’un train en marche. Sa famille n’a pas eu cette chance : sa mère et sa sœur ont été assassinées dans les camps de la mort. Malgré l’épreuve, Simon a choisi la vie, la paix et l’amitié entre les hommes. Après la guerre, seul au monde à 13 ans, il a trouvé dans le jazz une source d’équilibre et d’intégration. Il ne savait pas lire la musique, mais il s’est laissé guider par son instinct, en pensant à sa sœur, pianiste classique passionnée de jazz. La musique est devenue son refuge et son langage. Pendant 60 ans, il a gardé son histoire enfouie avant de commencer à témoigner, à écrire et à transmettre.

Swing Dealers, un orchestre intergénérationnel au service du swing qui partage cette conviction que le jazz est un espace de liberté et de transmission intergénérationnelle. Leur musique s’enracine dans le swing des années 50 et 60, mais elle est aussi nourrie d’influences soul et contemporaines. Jean Van Lint (chant & contrebasse) et Vincent Mardens (saxophone), au cœur du projet, créent un dialogue musical unique, soutenu par Dirk van der Linden (piano/guitare) et Jan de Haas (batterie). Avec un plaisir immense, ils s’adjoignent également les services et le talent du clarinettiste André Ronsse, octogénaire fringant, encore plein d’énergie, qui draine derrière lui toute la puissance du swing. Son jeu, à la fois inspiré et lumineux, apporte cette touche intemporelle qui fait vibrer l’orchestre et lui donne une dimension résolument intergénérationnelle.

Leur musique relie les générations et jouer avec Simon Gronowski, c’est plus qu’une rencontre musicale : c’est un engagement. C’est défendre l’idée que le jazz est un espace où les générations se rejoignent, où les histoires se racontent autrement, où la mémoire et l’instant présent se fondent dans le swing. Ensemble, ils forment un orchestre où chaque musicien, quel que soit son âge, trouve sa place et contribue à transmettre cette énergie inaltérable du jazz parce que la musique est une forme de résistance, parce que le jazz est une célébration de la vie. Accompagnés de Simon Gronowski, ils font résonner son histoire à travers la musique et offrent au public un message d’optimisme : la vie est belle et elle continue en musique.

Vive la paix, l’amitié et le jazz !