Moscou, février 1905. Un groupe de révolutionnaires prépare un attentat contre le tyrannique grand-duc Serge. Dora a fabriqué la bombe. Kaliayev doit la jeter sur la calèche du despote. Au dernier moment, il s’aperçoit que le grand-duc n’est pas seul : des enfants l’accompagnent. Que va-t-il faire ? Aller au bout de son projet et sacrifier des innocents ou remettre l’opération à plus tard ?
Au travers d’une histoire haletante, Camus interroge les limites de l’action révolutionnaire. Peut-on justifier le mal que l’on fait si la cause défendue est bonne ? Faut-il accepter des dégâts collatéraux ? La fin justifie-t-elle les moyens ?
Les Justes et ses questionnements philosophiques ont profondément marqué le metteur en scène Jean-Baptiste Delcourt. Dans une époque débordant de dilemmes éthiques, il ressent l’urgence de faire résonner les mots de Camus.
C’est une pièce volcanique et charnelle […] pourvoyeuse d’ouverture, d’intelligence et d’espoir. Elle peut servir à éveiller nos consciences, et notamment celle de la jeunesse, ici et maintenant. - Jean-Baptiste Delcourt