lL partage la scène avec Diana Morgenstern. » – Grand Quotidien National
Tandis que les médias affûtent leurs stylos à l’approche de la première, John et Diana travaillent sur POWER. Diana s’est engagée dans le projet parce qu’elle estime important de parler des relations de pouvoir dans les arts du spectacle. Elle est jeune, fougueuse et veut avant tout « ressentir quelque chose », être sur scène, jouer ! Face à son assurance, John hésite. Il raisonne, réfléchit, bloque...
Sur scène, ils sont deux, séparés par un fossé générationnel, des origines et une éducation différentes, et par le rapport de force entre une star déchue et un talent émergent. Pourquoi sont-ils là ? Quand et dans quelle mesure les frontières se sont-elles déplacées ? Et qu’est-ce que cela signifie pour eux aujourd’hui ? Pour le théâtre ?
Prof
« C’est moi qui vais en payer les conséquences. Tu ne peux pas comprendre. »
Étudiante
« Ne parle pas de ce que je ne peux pas comprendre. Je suis folle de toi. Littéralement folle. »
John
C’est bien ce qui est écrit ?
Diana
À peu près, oui.
Dans POWERPLAY, Valentijn Dhaenens passe pour la première fois derrière la caméra en tant que metteur en scène. Il puise dans ses années d’expérience sur la scène flamande et s’appuie sur les témoignages des acteurs Bruno Vanden Broecke et Andie Dushime et sur leurs expériences personnelles. Le théâtre est-il devenu un champ de mines sous l’influence des sensibilités sociales, ou ces sensibilités garantissent-elles simplement une plus grande diversité sur nos scènes ? Et le théâtre peut-il encore exister dans ces circonstances, ou cette évolution est-elle justement nécessaire pour assurer son avenir ?