Sérieux, moche, compliqué, bref, pas sexy, voici quelques-uns des clichés associés à la musique contemporaine que dynamite joyeusement Sarah Defrise. Se moquant des étiquettes, irrévérencieuse, épatante, elle nous offre de découvrir une musique aussi décriée que méconnue, maniant l’humour caustique, dans un univers déjanté qu’elle nourrit de sa voix et de ses expériences, et une sélection d’œuvres interprétées a cappella. Entre les phonèmes, les onomatopées, les références aux comics américains, la musique minimaliste, la musique cyclique et même quelques élans orgasmiques, la soprano, corset de concert pailleté et baskets aux pieds, trouve le terrain de jeu idéal pour sa voix et ses talents de comédienne.
S’appuyant sur le répertoire de Berio, Cage et de quelques autres, I hate new music c’est une approche accessible et drôle d’un répertoire inhabituel, qui change notre façon d’écouter, menée tambour-battant par une artiste passionnée, généreuse et bienveillante.
Presse
« Étoile montante du chant, la soprano belge s’épanouit dans la création. Dans I Hate New Music, elle déconstruit avec talent les clichés qui collent à la peau de la musique contemporaine pour la rendre accessible. Drôle, intelligent et à ne pas manquer ! »
-Gaëlle Moury, Le Soir–
« Aux Martyrs, la soprano Sarah Defrise mène un seule en scène ébouriffant. »
-Martine Mergeay, La Libre–
« La musique contemporaine, une étiquette encore délicate à porter, limite élitiste, quand on est musicien ? La soprano belge Sarah Defrise en prend son parti en affichant directement (et ironiquement) la couleur : I hate new music (je hais la musique contemporaine en anglais). À en croire le titre, ce “one-woman-vocal-show”, ovni théâtral entre le solo d’humour et la performance lyrique, promet de détonner dans le paysage. Il en faut du cran, c’est-à-dire une présence scénique de comédienne autant qu’une voix solide, pour se lancer a cappella sous les projecteurs. »
-Elisabeth Haas, La Liberté–