Dans ce spectacle inspiré de l’univers du peintre de la Renaissance allemande Lucas Cranach l’Ancien (1472-1553), des figures apparaissent comme dans des tableaux vivants. Des personnages hantés par la mémoire convulsive d’existences antérieures, dans une atmosphère dominée par le mystère de la présence.
À l’origine, il y a Les dernières hallucinations de Lucas Cranach l’Ancien (1990), une pièce née d'un bouleversement ressenti à la National Gallery de Londres: celui de Nicole Mossoux et Patrick Bonté devant le portrait d’une étrange jeune femme peint par Cranach. Ils en ont tiré cette interprétation fantasmatique de la Renaissance qui a été jouée plus de 150 fois à travers l’Europe.
Pour la recréation, sans toucher au dispositif ni à la dramaturgie, les artistes réinvestissent leur oeuvre originelle emblématique avec une nouvelle génération d’interprètes et un nouvel univers sonore, et fêtent ainsi les 40 ans d’activité de leur compagnie.