A propos
Le violoncelliste charismatique Nicolas Altstaedt et le Belgian National Orchestra mettent le cap sur l’Amérique, dans les pas d’Antonín Dvorák. Ce compositeur était parti aux États-Unis pour y enseigner et pour capter l’âme de la musique américaine, qu’il trouva dans la musique afro-américaine et dans la musique des peuples autochtones. L’écoute des spirituals allait alimenter sa désormais célèbre Neuvième Symphonie, dite « du Nouveau Monde ». Le concerto pour violoncelle de Dvorák a failli ne pas voir le jour : le compositeur trouvait l’instrument « trop nasillard dans l’aigu et trop peu sonore dans le grave » pour un rôle de soliste dans un concerto. Après avoir assisté, à New York, à la première d’un concerto pour violoncelle composé par un collègue compositeur et violoncelliste, il changea d’avis – heureusement pour nous – et se mit au travail.